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Quelques données sur le marché de l’implantation en France (2/2)

Ancoris

24 avril 2020

200 créations de sites mobiles sur plus de 3 régions traités en 2015-2016

Sur 934 projets en 2015 et 1007 projets en 2016 détectés et traités par l’équipe de Regional Partner sur le dispositif Pôle Implantation Entreprises, associant plus de 40 territoires en France et en excluant les projets touristiques ou autres identifiés sur d’autres missions, les créations de sites ex-nihilo représentaient 41% des projets, soit au total près de 800 projets, les autres étant des relocalisations d’entreprises incluant des développements nets d’activités et des créations d’emplois pour 80% d’entre eux.

37% des projets sont mobiles sur 3 départements ou plus et 11% sont prêts à envisager des alternatives dans plus de 3 régions ou plus de 3 métropoles, ce qui représente à peu près 200 projets sur Pôle Implantation Entreprises.

 

La fusion des régions a mécaniquement écrêté le différentiel entre elles sans cependant bouleverser le classement général de l’attractivité :

1-  Île de France,

2-  AURA (avec un très gros différentiel entre Auvergne et Rhône-Alpes),

3-  Hauts de France où la fusion Picardie (notamment la zone frontalière de la région parisienne) Nord Pas de Calais (avec un tissu industriel dense et l’attractivité de Lille) a globalement fait beaucoup progresser sa position.

Alors que les éditions précédentes de l’étude sur le marché de l’implantation montraient des résultats proches entre PACA et le Nord Pas de Calais, la fusion des régions a renforcé significativement le poids économique des Hauts de France (hors investissements d’opérateurs touristiques).

42% des projets d’implantation concernent plus de 20 emplois à terme

Sur une tendance longue depuis le milieu des années 90, la taille moyenne des projets de création de sites a beaucoup diminué avec cependant une stabilisation ces dernières années.

La très grande circonspection des dirigeants d’entreprises sur la traduction de leur développement en terme de création d’emplois au-delà de la phase de démarrage (18 mois) contribue à renforcer ce sentiment.

Si plus de 90% des entreprises donnent des informations précises sur les emplois en phase de démarrage, avec une médiane à 8 emplois environ, plus de 70% des dirigeants refusent de s’engager sur des prévisions au-delà de ce seuil de 18 mois invoquant un environnement trop aléatoire pour être en capacité de donner des indications raisonnablement précises.

Sur les créations d’emplois prévues à 3 ans, où seuls 30% des dirigeants sont prêts à répondre, 42% des projets d’implantation concernent plus de 20 emplois dont 15% plus de 50 salariés.

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