Ancoris, partenaire des 31e Rencontres de l’Économie Territoriale 2024
Retrouvez toutes les actualités d’Ancoris.
Le dernier baromètre Trendéo montre une reprise des investissements qui se confirme, notamment dans l’industrie avec en solde net de -20 682 emplois industriels en 2014-2015 et de +12 925 emplois nets en 2016-2017 (source : Observatoire Trendéo).
Une part non négligeable de ces investissements concerne des projets de créations de nouveaux sites de production et pas seulement des investissements d’extension sur site. En revanche, si les projets sont plus nombreux, leur taille moyenne en terme d’effectif à plutôt tendance à diminuer, notamment en phase de démarrage, avec une large prépondérance de projets d’implantation de moins de 50 emplois et un investissement matériel en baisse (https://www.lesechos.fr/journal20170928/lec2_industrie_et_services/030626578592-les-usines-commencent-a-beneficier-de-la-reprise-2117807.php).
Ces données, issues de projets concrétisés en 2017, mais après des phases d’études réalisées au sein des entreprises plusieurs mois auparavant, confirment les conclusions d’une étude réalisée cet été par Regional Partner, sur un échantillon de 1 700 projets d’implantations d’entreprises que nous avons détectés et traités sur l’ensemble du territoire français (sur un total de 2 447 en 2015-2016). Parmi eux, 443 projets concernaient des projets de nature industrielle dont 175 créations de nouveaux sites de production et 30 délocalisations de la région parisienne vers d’autres territoires, 223 relocalisations à proximité des sites existants (dont 49 sans augmentation d’activité et 174 avec un développement) et 17 regroupements de site.
Ainsi les projets de créations de site ont représenté 40% des projets d’implantation d’entreprises sur la période parmi l’ensemble des dossiers sur lesquels nous avons travaillé et établi l’étude.
Concernant les créations d’emplois industriels prévus, sur l’échantillon des 1 700 projets traités, 70% des dirigeants d’entreprises avec lesquels nous avons traité ces projets ne souhaitaient pas donner d’indication sur des programmes d’emplois à 3 ans, jugeant la conjoncture trop incertaine pour s’engager sur des prévisions à cette échéance. Cependant, pour essayer d’avoir un ordre de grandeur sur la taille des projets, un indicateur pouvant apparaître comme pertinent est celui de la taille des bâtiments industriels recherchés. À ce titre, 30% des projets concernaient des surfaces de locaux d’activités de 2 000 à 5 000 m² et 43% de plus de 5 000 m² (à noter que pour ces derniers, il s’agissait dans la plupart des cas de projets de relocalisations d’activités existantes).