Baromètre de l’attractivité des territoires – édition 2025
identifiés par Ancoris au 1er semestre de chaque année
Après les années 2021 et 2022 marquées par l’émergence de tendances en matière d’investissement touristique, accélérées par de multiples facteurs extérieurs (crise sanitaires, contexte géopolitique, augmentation du coût des matériaux et de l’énergie, frilosité des banques), le premier semestre 2023 semble les ancrer durablement.
Le nombre de projet continue de croitre en ce début d’année (+ 15% par rapport à 2022) et malgré l’apparente ressemblance aux années précédentes, le secteur est enclin à d’importantes transmutations.
Après un boom des demandes pour le secteur de l’hôtellerie de plein-air en 2022, celles–ci sont en perte de vitesse sur le 1er semestre 2023 (- 2 pts par rapport au résultat observé sur l’ensemble de l’année 2022). Ce domaine reste plébiscité par les investisseurs touristiques souhaitant développer des projets au vert, respectueux de l’environnement pour des clientèles adeptes de grands espaces. Cependant, ce premier semestre est marqué par un changement majeur et le déclin de la demande « camping traditionnel » au profit des écodomaines et des projets d’hébergements insolites.
Les grands comptes émergents (nouveaux entrants sur le marché) ont définitivement bousculé le secteur par leurs concepts toujours plus disruptifs, innovants et ancrés durablement dans les territoires. Ils apparaissent désormais influencer non seulement l’offre, mais aussi sa méthode de création. Entre augmentation des demandes de création de sites pour développer leurs projets dans l’ère du temps et financements novateurs pour paliers aux freins imposés par le contexte ambiant, ils semblent être le reflet d’un secteur touristique en mutation profonde.
identifiés par Ancoris au 1er semestre de chaque année
en 2020
en 2021
en 2022
en 2023
Pour la 3ème année consécutive on observe une augmentation du nombre de demandes d’implantations touristiques détectées (+31% par rapport à 2021). Le flux demeure marqué par une saisonnalité tendancielle, plaçant mars comme un mois davantage propice à l’émergence de nouveaux projets d’investissement.
Le nombre de projets détectés reste directement influencé par le calendrier de l’industrie touristique (période de confinement, ponts du mois de mai, vacances scolaires, etc.).
Malgré des perspectives du marché peu évidentes dues à des contextes extérieurs délicats (crise sanitaire, contexte géopolitique, difficulté d’obtention de prêts bancaires, nouvelle législation pour les HLL..), le secteur touristique continue à séduire les investisseurs, leur offrant un potentiel de développement et de multiples possibilités d’innovation.
Cependant la tendance amorcée ces dernières années reste à confirmer au second semestre 2023.
Le secteur de l’hébergement touristique reste stable et les tendances de fonds identifiées ces dernières années s’ancrent de plus en plus profondément. Parmi elle, la recherche de biens de caractère pour le développement de projets à fort ancrage local.
Cependant, le secteur de l’hôtellerie de plein-air semble amorcer une réelle transmutation de son modèle et de son offre. En effet, pour la première fois, les projets de campings traditionnels sont inférieurs à ceux d’hébergements insolites (7,8% contre 10,8%).
Le marqueur de l’année 2022 et qui se poursuit en 2023 reste l’émergence de projets portant un investissement total très conséquent. En effet, au 1er semestre de cette année, 37% des projets ont un investissement global envisagé de plus de 3 millions d’euros et 13% de plus de 10 millions d’euros !
Non plus l’apanage de grands comptes emblématiques du secteur, ces projets structurants pour les territoires sont également portés par les PME émergentes qui s’emparent de nouvelles méthodes de financement (adossement à des fonds d’investissement, crowdfunding, levée de fonds, etc.).
Le 1er semestre 2023 est marqué par une augmentation des demandes d’implantations de projets de loisirs et de restauration (+ 11 pts par rapport à 2021), deux secteurs ayant subi de lourds impacts suite à la crise sanitaire.
Cette évolution est à mettre en relation avec la versatilité des projets pouvant être développés et les possibilités d’hybridation ou d’association de concepts ou d’activités.
Près des ¾ des projets détectés de loisirs et restauration au premier semestre 2023 sont portés par des entrepreneurs indépendants, disposant de capacités d’investissement davantage limitées.
En quête d’investissements assurant une sécurité certaine des financements engagés, 33% d’entre eux souhaitent en priorité identifier une affaire à reprendre et à développer en location-gérance.
La reprise d’équipement existant demeure privilégiée malgré une diminution des demandes de près de 13 % entre 2022 et 2023, au profit des projets de création de site.
Les porteurs de projets touristiques, notamment les PME émergentes, recherchent non seulement des opportunités foncières, mais aussi des biens de caractère et patrimoniaux ou encore des friches pour y développer des projets innovants, disruptifs, à fort ancrage local et à forte valeur ajoutée (coup de projecteur pour les destinations, retombées économiques, création d’emplois, etc.).
Avec une augmentation de plus de 10 points entre le 1er semestre 2022 et le 1er semestre 2023, la demande de foncier est une tendance en nette augmentation, corrélée à l’augmentation des projets de création de site dans le secteur touristique.
Face aux difficultés liées à son identification sur certains territoires, aux problématiques de PLU ou encore à la loi ZAN, ce besoin apparait comme un élément essentiel à intégrer à la stratégie d’attractivité de projets d’implantation touristique.
au premier semestre 2023
« Parenthèse » : création d’un domaine écodurable et artistique dans le Loiret
En Centre-Val de Loire, à proximité de la forêt d’Orléans
Création d’hébergements flottants haut-de-gammes et intimistes
Saint-Fargeau-Ponthierry (77)
Mad Maze : le premier labyrinthe 3D d’Europe s’implante en Ardèche
Essonne (91)
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