Territoires en déclin : comment réinventer l’industrie et l’attractivité
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Selon le baromètre de l’attractivité publié lundi par EY, le nombre de projets d’investissements étrangers dans l’Hexagone a bondi de 31 % l’an passé. Ces chiffres viennent confirmer les grandes tendances constatées par Regional Partner, depuis le démarrage en juin 2017 de son dispositif de prospection d’entreprises étrangères « Set Up in France ».
L’attractivité de la France s’est fortement redressée l’année dernière, selon l’enquête annuelle du cabinet de conseil EY, dévoilée ce lundi. Avec 1 019 projets d’implantation et d’extension en France, soit 31% de plus que l’année précédente, la France revient dans le peloton de tête des destinations privilégiées par les investisseurs étrangers. La France talonne ainsi le Royaume-Uni (1205 projets) et l’Allemagne (1124 projets).
Un retour en grâce qui s’explique par la reprise de la croissance européenne, mais également par l’effet du Brexit. Aujourd’hui, le Royaume-Uni n’est plus aussi dominant qu’au cours de la dernière décennie sur les sièges et les activités financières (-31% entre 2016 et 2017). Paris progresse même pour devenir, pour la 1ère fois, la métropole européenne la plus attractive devant Londres.
Autre preuve de ce retour en force de la « Destination France » : en 2017, les entreprises étrangères ont annoncé 59 projets d’implantation de centres de décision sur le territoire hexagonal, contre 16 en 2016. La France progresse également de +53% en implantation de centres de R&D (78 projets étrangers l’an passé), mais la concurrence (notamment de l’Allemagne) reste très forte sur ces investissements d’avenir, notamment dans l’intelligence artificielle ou la santé.
Ces éléments d’attractivité de l’Hexagone viennent corroborer les résultats de la mission de prospection « Set Up In France » que Regional Partner met en oeuvre depuis juin 2017 pour détecter des projets d’implantation étrangers en France (119 projets de primo-implantations détectés ces douze derniers mois, dont 13 sont concrétisés à ce jour).
Un quart des projets détectés sont le fait d’entreprises britanniques et sont, pour une partie d’entre eux, influencés par le Brexit. Son impact sur les projets d’implantation n’a pas faibli en 2018 et se manifeste de plusieurs façons :
Si l’attractivité de l’Hexagone a progressé ces dernières années, la France continue de souffrir d’une image de « lenteur administrative » par rapport à d’autres pays. Le coût du travail, la compétitivité fiscale et la simplification administrative restent des enjeux très importants pour les dirigeants étrangers, la France doit donc continuer à développer des initiatives « pro business » si elle souhaite continuer à attirer des investisseurs étrangers.
Pour aller plus loin :